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1 mars 2006 3 01 /03 /mars /2006 15:53
Depuis que je travaille, j'ai constaté à quel point certains dirigeants terrorisent leurs troupes.

Caractéristiques :

- ils ont raison,
- ils ne supportent pas la contradiction,
- ils sont entourés de courtisans,
- ils peuvent virer de bord à 180° selon leur humeur,
- ils piquent des colères à s'en faire pêter les veines du cou,
- leurs troupes se plaignent de l'absence de délégation.

"J'entends aller bon train leurs commentaires" (Brassens), et je garde un langage policé qui convient :

- mes équipes ne comprennent rien au business,
- mes équipes ne prennent pas d'initiative,
- mes équipes ne tiennent pas leurs engagements,
- c'est mon rôle de décider,
- etc...

La boucle est bouclée.

Comment sortir de ce cercle vicieux ? Comment faire passer le message que le management participatif est certes une voie plus longue, mais qui préserve la rentabilité, le développement durable de l'entreprise ? Comment rappeler que la tyranie amène inéluctablement, soit à la révolution, soit après la mort du tyran, à la guerre civile. Au bout du compte, tout le monde est perdant : le tyran est assassiné ou laisse le déluge après sa sortie, les courtisans s'entrétripent dans tous les cas de figure, le "peuple" trinque évidemment.

Avez-vous déjà observé ces comportements semi-tyranniques dans vos entreprises ? Hum, peu probable que vous en parliez ouvertement... Avez-vous trouvé la martingale qui permet au tyran en herbe de sortir de l'impasse dans lequel il s'engage ?

Je suis curieux de vos commentaires...
 
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17 février 2006 5 17 /02 /février /2006 11:55
N'empêche... c'est rudement pratique une famille solidaire. Malgré toutes les précautions que je prends, il reste des coquilles ici et là dans mes articles. Je tache de toujours vérifier l'orthographe, la ponctuation, les accords des participes passés. J'utilise les correcteurs d'orthographe.

Rien ne vaut cependant l'oeil aiguisé de ma famille qui de temps en temps me souligne le nombre de consonnes d'un mot, ou le mal propre usage que je viens de faire de la langue française.

Tenez le vous pour dit :
anoner, ça s'écrit ânonner (comme un âne et avec 2 n). C'est corrigé :-)


Clin d'oeil à Emmanuel
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14 février 2006 2 14 /02 /février /2006 17:17
A l'heure de la "Powerpoint mania", il est rafraichissant de lire dans la langue de Shakespeare la règle du 10/20/30.

10 transparents maximum, présentation de 20 minutes maximum, une taille de caratère de 30 minimum.

Autrefois, le piètre orateur ânonnait, le nez penché dans le papier, son texte, sans âme. Aujourd'hui il se réfugie dans un déluge de transparents illisibles.  Et pour être sûr de capter l'audience, il regarde ses transparents au lieu de scruter dans les yeux de son auditoire, l'impact de son discours.

Bel exercice de synthèse que de réduire son nombre de diapo, ne garder que les mots essentiels, dessiner plutôt qu'écrire. Comme bien d'autres erreurs :-), j'ai produit des milliers de transparents depuis 15 ans. Récemment, j'ai réduit mon nombre de visuels de 180 à 100 pour une intervention de 3 jours sur le management de projet. Sans doute ma meilleure intervention sur le sujet d'ailleurs (applaudissements à la fin, ça fait plaisir).

A méditer en ces heures de communication débordante dans les entreprises...


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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 09:04
Lors d'un entretien, le manager me déclara qu'il avait 32 actions simples dans sa "todo" list. Reportées de jour en jour, la longueur de la liste n'arrivait pas à baisser.

Je suggérai un exercice : "prends 5 minutes pour marquer, en face de chaque action élémentaire, le temps raisonnable qu'il te faut pour faire chacune d'entre elles."

Le manager démarra l'exercice : "2 minutes, celle-ci, 5 celle-là, plutôt 15 celle-ci et pas plus de 3 celle-là, ..." Quand un dilemme se présentait, nous débattions d'une durée raisonnable : ni excès de conservatisme, ni exagération. Quand l'exercice fut fini, je lui demandai de faire l'addition pour évaluer le temps total que représentait ces 32 actions simples : plus de 14 heures de boulot !

La question suivante, vous vous en doutez, arriva : "où sont planifiées ces 14 heures de boulot dans ton agenda ?" Evidemment, nulle part. Ces petites taches se font entre 2, se reportent d'une journée à l'autre, et entretiennent consciencieusement le stress lancinant de la vie quotidienne...

Je sais qu'il n'est pas question d'éliminer la liste. L'état stable n'existe pas, la vie, c'est l'entropie  ! Cependant... cependant... ne convient-il pas, de temps en temps, de  réserver dans son agenda  ces  morceaux de temps consacrés à  nettoyer  les listes de taches "secondaires" ?
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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 16:52

- Pour votre augmentation, allez voir la DRH;
- L'équipe juridique m'interdit de signer ce contrat;
- Ce sont les achats qui décident des prix;
- L'informatique nous impose ce système;
- Mon chef ne m'a pas donné l'autorisation;
- La finance ne m'a pas accordé le budget.

Les enquêtes signalent le triste moral des managers, leur stress, leur baisse de motivation. On se demande si le système qui est mis autour d’eux soit-disant pour les aider, n’est pas en train de les écrabouiller… Il semble que les services fonctionnels aient pris le pouvoir. Le manager opérationnel devient-il un relais de procédures ? Si tel est le cas, je conseille de tous les virer et de les remplacer par des machines automatiques : c’est moins cher, et ça ne discute pas.

 

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 10:43

L'affaire Mayetic me rappelle une sombre histoire que j'ai vécue avec des journalistes peu scrupuleux.

 

Il y a une dizaine d'années, j'ai été interviewé par une journaliste du Wall Street Journal. Celui-ci était célèbre pour déclarer que les entreprises françaises étaient incapables de réussir aux Etats-Unis. J'avais été sélectionné parmi une quinzaine de managers de ma boite pour montrer à ce journaliste qu'il se trompait. En une heure d'entretien (en anglais), je lui expliquais donc que mon équipe était multiculturelle, que j'écrivais indifféremment en français ou en anglais (même dans mes notes personnelles), que mes clients étaient de toute nationalité, etc… Je lui soulignais aussi que lors des embauches, je conduisais une partie de l'entretien en anglais, car c'était la langue de travail pour une équipe internationale.

 

Quelques jours plus tard, le journaliste écrivait un article dans lequel il me citait et disait que je ne m'adressais pas aux gens qui ne parlaient pas anglais ! Bon c'était dans le Wall Street Journal, et franchement je ne relevais pas l'interprétation qui me paraissait stupide mais bénigne.

 

Le temps passa.

 

Quelques semaines plus tard, un article du Figaro me déclarait traître à la nation ! Vous rendez-vous compte… une association qui soi-disant défendait la langue française, me citait dans l'introduction de son rapport de 80 pages sur la situation dramatique de la langue française. Elle développait dans un des chapitres que je refusais de m'adresser aux collègues qui ne parlaient pas anglais. Inutile de vous dire que ni le journaliste du Figaro, ni un quelconque membre de l'association ne m'avait jamais adressé la parole.

 

Ma famille ayant payé un lourd tribu aux guerres du 20ème siècle, quelques-uns de mes oncles, cousins, parents écrivirent au Figaro et à la fameuse association. De mon coté, j'écrivis, j'appelai sans résultat ni droit de réponse. Je finis par joindre le vieux monsieur président de l'association en question – je ne leur ferai pas de pub, ils ne le méritent pas. Ce vieux monsieur condescendant me déclara: "faites un démenti formel dans le Wall Street Journal, et nous retirerons ce qui vous concerne du rapport en question."

 

Si le Figaro ne me répondit jamais, vous pensez bien que le Wall Street Journal avait d'autres chats à fouetter que d'écrire un démenti sur une affaire aussi ridicule. Mais le mal sur ma famille était fait, la calomnie gratuite, aucune vérification de sources par l'association et le journaliste, interprétations et déformations à gogo, impossibilité de répondre.

 

Comme je l'ai écrit précédemment, je pense que la blogosphère devient un puissant outil de contre-pouvoir des médias institutionnels. Certains journalistes sont des pros. D'autres sont biens misérables, et détiennent pourtant entre leurs plumes le destin de leur concitoyens, sans assumer les conséquences de leur méfaits.

 

Je ne sais pas rien de l'affaire Mayetic, mais ce que je connais de Bruno et Miguel, et ce que je sais de certaines pratiques politiques et journalistiques m'incline à la plus grande circonspection. J'ai donc signé la pétition qui demande au premier ministre de clarifier cette affaire.

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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 09:08

Grace à un de mes lecteurs, je découvre l'incroyable histoire qu'est en train de vivre Mayetic... Allez voir le site de Miguel Membrado (http://membrado.blogs.com/thoughts/) qui décrit ce nouveau lynchage en règle.

Je connais Miguel et Bruno les 2 co-créateurs de Mayetic. Entrepreneurs audacieux et hors normes, ils ont ouvert une niche de marché et apporté un service à des milliers d'entreprises. Même si j'ignore tout de l'histoire que vit actuellement Mayetic, j'ai les plus forts soupçons sur les pratiques des journalistes dans cette affaire.

J'ai moi-même vécu il y a une petite dizaine d'années une affaire de diffamation par le journal le Figaro. Je n'ai jamais réussi à parler à un journaliste de ce journal (je suis un petit poisson). A l'éqoque, je n'avais pas eu droit de réponse alors que j'étais personnellement attaqué. Le Figaro n'avait répondu à aucune de mes lettres ou celles envoyées par mes parents, oncles, cousins... choqués de l'attaque injuste et sans fondement portée contre moi. Le département des abonnés avait finalement répondu à la lettre de désabonnement de mes parents. Le journal pouvait diffamer tranquillement, par contre, ne supportait pas qu'on puisse arréter de le payer.

Je ne mets pas tout le monde dans le même panier, j'ai rencontré des pros et il y a aussi des pratiques malhonnêtes qu'il faut dénoncer. Certains journalistes  se permettent des actes scandaleux et destructeurs sans assumer les conséquences. Je suis content de voir que les blogs peuvent prendre une part active au contre-pouvoir, et au rétablissement de l'équilibre, voire au jaillissement de la vérité.

Allez-voir le site de Miguel et faites vous votre propre idée...

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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 21:29
Over-blog vient de mettre en place son propre système de "partenariat" (notez la pudique terminologie) qui permet d'ajouter de la pub sur le site. Alors bon, exit les cocotiers gràce à Google adsense. L'administration d'over-blog m'a d'ailleurs signalé que la pub Google était contraire au contrat qui nous lie. Pas de problème puisque qu'over-blog propose une solution alternative, et le message d'over-blog me demandant de retirer Google adsense est simple et courtois.

Les cocotiers, ce sera donc sous un drapeau over-blog (le succès n'a pas de frontière...).
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14 décembre 2005 3 14 /12 /décembre /2005 18:14
 
Environ  un mois que j'ai craqué: j'ai mis de la pub son mon blog... Tous les moyens honnêtes ne sont-ils pas bons pour faire fortune ? Alors je vous annonce officiellement que j'ai gagné près de 3 euros en un mois grace à Google.

Pour les non initiés, allez jeter un oeil sur Google Adsense (voir le lien en haut à droite sur mon blog). Vous allez trouver les instructions simples pour installer des publicités contextuelles sur vos sites internet.

Trouvez- vous cela choquant ? Moi pas, mais le débat est ouvert. La pub peut jouer un rôle motivant pour celui qui publie. La pub ne devient-elle pas le mécène après qui tous les écrivains courent. Point trop n'en faut bien sur...

Je pense à l'un de mes frères (Nicolas) philosophe, physicien, musicien, théologien, et finalement écrivain. Un jour, un éditeur lui a fait le commentaire suivant après avoir lu son manuscrit:  "si vais étiez professeur au collège de France je vous publierais demain matin. Votre texte est excellent, mais blablabla..."

J'avais alors suggéré à Nicolas d'aller draguer un très vieux professeur du Collège de France ou un académicien décrépit, et devenir son nègre. Dès la mort du vieux grigou, Nicolas aurait surgi de l'ombre à la lumière, et aurait enfin été reconnu à sa juste valeur. La timidité ou les scrupules ont vaincu mon précieux conseil.

Je m'en vais de ce pas conseiller à Nicolas de publier ses oeuvres sur un blog, ornementées de pubs Adsense, pour qu'il récolte les fruits de son travail et trouve ses lecteurs.

Sans porter trop loin la critique de notre système français ankylosé voire frigide à la prise de risques, je me demande si Nicolas n'aurait pas mieux réussi au Canada. Il me semble qu'en Amérique du Nord, on valorise davantage les idées et la prise de risques que les diplômes ou la notabilité.

En attendant, avec mes 3 Euros, je vois déja  trembler les feuilles de cocotiers. Donc, chers lecteurs adorés, cliquez, cliquez  sur les pubs alentours. Chaque clic me rapporte les centimes qui me rapprochent de Paul-Emile Victor, Jacques Brel et du chanteur Antoine...
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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 19:25
A ce jour (13 décembre 2005), il y a 57 commentaires à mon post "coup de gueule contre Neuf Télécom" !

Et j'ai échangé des quantités de courriels avec des internautes qui cherchent à se sortir de ce guépier... Vous allez rire, je continue de recevoir régulièrement des factures de Neuf Télécom: la dernière, en date du 30/11/2005, me signale qu'un montant de 0,00 euros sera prélevé le 25/12/2005 sur mon compte.

Soyons beau joueur: Bon Noël Neuf Télécom...
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Depuis 2004, je partage des expériences, anecdotes, outils de management : optimiser son temps, manager son équipe, manager son chef, diriger un projet, travailler en intelligence collective. Je propose une démarche inspirée de la vie professionnelle et de la vie au sens large. J'espère que vous y trouvez de l'inspiration pour devenir le manager que vous rêvez d'avoir. Bonnes lectures...

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