Le monde tourbillonne, l'environnement pousse à surcharger l'emploi du temps. Si je suis occupé, j'existe, si je suis occupé, j'évacue la culpabilité de ne pas résoudre la longue "todo" liste, l'éternelle liste des choses à faire, celle qui n'aura jamais de fin. Je suis occupé, les autres ne m'envoient donc pas le regard réprobateur réservé à ceux qui ne font rien. Bref, je suis occupé ça me rassure.
Haro sur le vide, haro sur le temps non employé, haro, haro, haro ! De toute façon, je n'ai pas le temps de ne rien faire...
Chaque jour, il est pourtant possible de s'échapper. Encore faut-il :
1 - décider2 - oser3 - mettre en oeuvre
S'échapper quelques minutes, une demi-heure, plus, chaque jour, livre de nombreux bénéfices, surtout si on ne fait rien :
- évacuer les surcharges de stress
- réfléchir à ses véritables priorités
- calmer le tourbillon intérieur
- jouir du spectacle alentours
- se reconnecter avec soi-même.
Il reste 1000 excuses pour ne pas prendre ce temps là. Comment les contourner ?
a - reconnaître/accepter que ne rien faire (quelques instants) tous les jours ne provoque aucune catastrophe dans sa vie
b - oublier l'éventuel regard désapprobateur d'autrui
c - repérer les multiples carrefours quotidiens qui proposent ce moment privilégié
d - trouver l'endroit le plus approprié au farniente, l'endroit le plus inspirant
e - oser emprunter ce chemin de traverse
f - concentrer son attention sur ce que l'espace alentour fait naître à l'intérieur.
Vous autorisez-vous à ne rien faire ? Partagez dans les commentaires vos combines pour discrètement ne rien faire, et les bénéfices que vous découvrez dans ces moments réservés avec vous-mêmes...