"Penses-tu que je risque d'être licencié pendant les vacances ?"
J'ai rassuré. Compte-tenu des éléments dont nous parlons depuis des semaines, du rappel à l'ordre qu'a subi sa chef quand elle a tenté de le coincer avec un coaching-piège, j'ai rassuré.
"Tu n'as commis aucune faute professionnelle, tu as atteint tes objectifs, ton équipe semble alignée sur ton action. Manifestement ta tête ne revient pas à ta Chef, mais on ne vire pas quelqu'un pour ca."
Je me suis trompé.
Convoqué à un entretien de licenciement avant ses vacances, il tourne et vire dans sa tête les causes incompréhensibles d'une décision infondée et arbitraire. Je l'aide à analyser, je ne vois aucune "faute" : les objectifs sont remplis, les relations avec le top management sont bonnes, la création d'une équipe est certes une première expérience, mais je n'entends pas de clash particulier. Il me rapporte même quelques contributions ayant rapporté de grosses sommes à l'entreprise.
Mon diagnostic est sans appel : note de gueule et incompétence coupable du management intermédiaire, auquel j'ajoute l'hypothèse d'un défaut de conscience et de lucidité du top management.
Pour éviter de tomber dans la déprime, la perte de confiance, voire le risque de déstabilisation familiale alors qu'on est face à une injustice flagrante sur le lieu de travail, j'encourage à lutter. 2 objectifs directs : comprendre les erreurs tactiques et en tirer leçons pour l'avenir, sortir financièrement par le haut pour sauvegarder l'avenir.
Indirectement, on peut rêver que l'épreuve de force fasse réfléchir un management qui semble, comme souvent, privilégier la condamnation facile d'un bouc-émissaire plutôt que la remise en cause personnelle et le vrai courage...
Jerome 18/07/2007 21:41
laurent 18/07/2007 16:08
RMS 18/07/2007 15:54